Cette conférence, qui regroupait personnalités politiques du gouvernement de République Démocratique du Congo, des personnalités scientifiques et des représentants de la société civile, s’est tenue du 19 au 21 mars. Cette conférence faisait suite à l’éruption du Nyiragongo de mai 2021. Son but était d’améliorer la capacité de l’Observatoire Volcanologique de Goma (OVG) à surveiller et à gérer les crises des volcans Nyiragongo et Nyamuragira. La conférence a été ponctuée d’exposés scientifiques, et de discussions en petits groupes. Elles s’est terminée par une visite du nouveau musée de l’OVG et par une excursion sur la coulée du Nyiragongo de mai 2021.
Figure 1 : Annonces officielles dans la ville de Goma
Figure 2 : Visite officielle à l’Observatoire volcanologique de Goma.
Figure 3 : Station sismique et GNSS de Bulengo
Trois personnes du LMV ont participé à des degrés divers (Oryaelle Chevrel en distanciel, Guillaume Boudoire idem, Valérie Cayol sur place). Une délégation de 5 français (Patrick Allard, CNRS, président de l’IAVCEI, Aline Peltier, physicienne, responsable de l’OVPF, François Beauducel, physicien à l’IPGP, Jean-Christophe Chabroux, spécialistes des éruptions limniques, Valérie Cayol, Chercheuse CNRS du LMV) est restée à Goma quelques jours après la conférence pour visiter l’OVG, ainsi qu’un site instrumental (Bulengo, Figure 3), des mazukus (trous remplis de carbone, particulièrement étudiés par Guilaume Boudoire et Victoria Rafflin), et les fissures et la coulée de l’éruption du Nyiragongo de mai 2021 (Figure 4).