L’espèce humaine ayant colonisé des environnements extrêmement variés, il est possible que des gènes adaptés à ces environnements aient évolué (à l’instar de l’adaptation à la vie en haute altitude). Ces gènes peuvent conférer une adaptation à l’environnement par un changement morphologique ou physiologique ou, éventuellement, par un changement de comportement. De nombreux gènes sont connus pour affecter les comportements, comme les allèles au gène du récepteur de dopamine (DRD4) associés à une prise de risque dans des conditions expérimentales. Cependant, l’existence de sélection agissant sur ces gènes, particulièrement dans des environnements à risque, n’est pas connue. Dans le cas des volcans actifs, la zone à risque a une extension limitée, mais souvent densément peuplée par une population rurale stable.
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