Une quinzaine de chercheurs du LMV, dont les huit enseignants-chercheurs du corps du CNAP rattachés à l’OPGC, s’impliquent dans l’étude ou la surveillance de la Soufrière de Guadeloupe, en étroite collaboration avec l’Observatoire Volcanologique et Sismologique de Guadeloupe (IPGP). Ce dernier comprend d’ailleurs plusieurs anciens membres du LMV. Severine Moune et David Jessop ont par ailleurs le statut de Chercheur Associé à l’Institut de Physique du Globe de Paris, en charge des Observatoires Volcanologiques français d’Outre-Mer. Les mesures continues ou réitérées sur le dôme incluent notamment la composition et concentration des gaz, la température du sol et des fumerolles, le voltage naturel du sol (Polarisation Spontanée), le magnétisme et la résistivité électrique.

La Soufrière de Guadeloupe a connu des phases explosives par le passé (e.g. 1530 A.D.) et
une crise magmatique avortée en 1976-1977. Il est l’un des volcans les plus étudiés et surveillés au monde et connaît une phase de réactivation depuis 1992, avec une accélération de l’unrest depuis 2018. La compréhension de ses éruptions passées et de de l’évolution de son système hydrothermal sont des facteurs clés pour la surveillance.

Plusieurs thèses et post-doctorat sont ou ont été (co)supervisés par des chercheurs du LMV, notamment :
• Amelie Klein (thèse I-SITE CAP 20-25 Graduate Track UCA-OPGC-LMV, 2021-2024) « Étude multi-paramétrique du dégazage et de l’évolution des systèmes hydrothermaux : apports à la compréhension des systèmes volcaniques en cours de réactivation » (Dirs. D Jessop, F Donnadieu)
• Abigail Metcalf (thèse 2019-2022; Dirs J-C Komorowski IPGP , S Moune UCA-OPGC-LMV) « Insights into the origin and dynamics of past eruptions of La Soufrière de Guadeloupe from melt inclusions: implications for future unrest and environmental impact »

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