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Étude des structures volcaniques par géophysique
Contact : Philippe Labazuy
Responsable technique : Thierry Souriot
L’étude de la structure interne des volcans peut être abordée par l’utilisation de méthodes géophysique.
Pour ce faire, le LMV dispose de nombreux équipements.
Voir le descriptif et les modalités d’accès.
Principales techniques utilisées :
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Polarisation spontanée (PS)
Les mesures de la polarisation électrique spontanée à la surface des volcans permettent, en particulier, de mettre en évidence les circulations hydrothermales.Le LMV possède des voltmètres à très haute impédance, des électrodes impolarisables et des câbles nécessaires pour les campagnes de mesure de PS.
Anomalie PS de 2000 mV sur une zone à forte activité hydrothermale au Piton de la Fournaise. -
dGNSS
Le LMV possède des équipements de GNSS différentiel de marque TopCon (uniquement en différé) et Trimble (très récents et complet RTK). La précision de ces appareils peut atteindre le millimètre. Ceux-ci sont utilisés pour divers types de mesures allant de la micro-topographie au positionnement d’autres appareils géophysiques de mesures sur le terrain ou de prélèvement d’échantillons. Dans ce cas, cette précision permet de faire des inversions et de la tomographie 2D et 3D.
Nous disposons aussi d’une station total Trimble SX10 qui nous permet de scanner à haute résolution et référencés précisément les affleurements.
Récepteur mobile utilisé pour localiser des mesures de gravimétrie sur le volcan Yasur (Vanuatu). -
Georadar
Le LMV dispose de trois dispositifs de géoradar (GPR: Ground Penetrating Radar).
- Georadar SIR3000 et SIR4000 avec antennes blindées 400, 200 et 100MHz.
- Georadar MALA ProEx avec antennes 30MHz.
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Drones
Après avoir utilisé des prestataires externes pendant quelques années, nous possédons notre propre flotte et nous développons nos propres capteurs par le service de l’OPGC. L’usage des drones étant très réglementé, nous ne pouvons pas les prêter, mais toute collaboration est envisageable.
Notre flotte actuelle couvre tous nos besoins depuis de petits drones photogrammétriques jusqu’aux gros porteurs (8kg) utilisés pour des capteurs géophysiques développés en interne ou non.